Miss Skeeter et la Gazette Attaqués pour Diffamation !
Nos chers lecteurs, en des dizaines de décennies d’existence, nous n’avons jamais connu un tel tumulte, que depuis la publication du dernier article de notre reportrice phare, Rita Skeeter.
Nous sommes habitués après publication, pensez-vous bien (depuis le temps), à recevoir du courrier de lecteurs, nombre de lettres de félicitations mais aussi quelques beuglantes, quoique dans une proportion moindre. Mais une beuglante de la teneur de celle que nous avons reçu de la part de Mr Argus Rusard… ça, non jamais !
Nous aurons la décence de vous épargner son contenu, sachez toujours que plus d’une joue s’est teintée de rose au sein de nos bureaux ! Mais, puisqu’il y a bien un mais, ce n’est pas tout : votre cher journal et votre bien-aimée reportrice ont chacun reçu également une assignation à comparaitre par missive officielle du Département de la Justice Magique du Ministère. Mr Rusard avait porté plainte pour diffamation !
En effet, vous n’êtes pas sans vous souvenir des propos tenus et rapportés dans notre papier sur sa prétendue relation avec Miss Teigne, sa chatte. Le concierge de l’école de sorcellerie n’a, semble-t-il, pas grandement apprécié ce qu’il a lu !
Ainsi, donc le 13 de ce mois, notre rédac-chef ainsi que Miss Skeeter (le Ministère a bien essayé de convoquer Peeves, mais sans succès) avaient rendez-vous pour une audience devant le Mangenmagot.
N’ayant, selon nous, pas grande chose à craindre ni même à nous reprocher, nous nous y présentâmes l’humeur guillerette.
L’audience a commencé avec l’audition de Mr Rusard. C’est la voix tremblante, les joues humides de larmes (et la goutte au nez) que celui-ci expliqua combien « ces calomnieuses insinuations d’une relation contre-nature entre [lui] et [sa] chère Miss Teigne étaient ignobles, immondes et surtout préjudiciables à son emploi ». Il n’a eu de cesse de sortir de sa besace des feuilles froissées aux écritures diverses et variées, emplies d’insultes et de moqueries de la part d’élèves de Poudlard ainsi que des dessins plus ou moins (enfin plus que moins) explicites toujours de la main d’élèves (c’est à se demander ce que font les professeurs et les préfets ?), mais aussi quelques lettres de parents demandant son renvoi, que la Directrice de l’école a reçu et lui a transmis.
Il a répété encore et encore qu’« [il aimait sa] chatte, mais comme tout être humain aime son animal de compagnie ! », que Miss Teigne est « [sa] seule amie et que tant qu’à vouloir absolument poser un mot sur leur relation, cela relève plus de l’affection d’une mère pour son enfant ! » Il estime que Madame Skeeter – qui a prêté attention aux propos d’un poltergeist (tel que Peeves) et les a rapporté sans opérer de vérification préalable – mais aussi la Gazette – qui a publié l’article en faisant fi du préjudice qu’il pourrait occasionner – s’étaient rendus coupables de diffamation et il a alors réclamé dans la rage qui le caractérise, « JUSTICE ! » et « CHÂTIMENTS ! »
Quand il eut terminé, ce fut au tour de Miss Skeeter de prendre la parole, mais elle ne fut pas volubile (qu’à l’accoutumé) se contentant d’un « Il n’y a pas de fumée sans feu ! ». Puis ce fut au tour de notre rédacteur-en-chef, qui préféra se confondre en excuses de n’avoir pas attentivement relu l’article de Miss Skeeter, expliquant qu’avec « une reportrice, de cette trempe, il n’était pas nécessaire de repasser par derrière. Miss Skeeter n’est plus une enfant que l’on doit materner ! »
Une fois chacune des deux parties entendues, le Magenmagot se prononça par vote à mains levées. Si ses membres jugeaient qu’effectivement le journal et Miss Skeeter étaient coupables de diffamation, ils devaient levés la main.
Et là, chers lecteurs, nous sommes tombés des nues ! Par vote à l’unanimité, nous étions déclarés : COUPABLES ! Nous en revenions pas ! La justice contre la presse : avions-nous une chance ; quand on sait combien d’articles mettant fin à des carrières nous avons, à juste titre, publiés ? Pouvons-nous nous fier à ce à quoi nous avons assisté ?
Mr Rusard lui laissa exploser sa joie en hurlant : « AUX CACHOTS !!! AUX CACHOTS !!! »
Mais le Mangenmagot ne le suivit pas sur ce chemin-là : Miss Skeeter fut condamnée à verser à Mr Rusard l’équivalent d’un mois de nourriture pour chat en compensation du préjudice subi et s’est vu interdire de mentionner de quelques manières que ce soit son nom dans ses articles à l’avenir. Votre cher journal a, quant à lui, été condamné à publier cet article d’information et se trouve sous le coup d’une mise à l’épreuve qui se terminera à Azkaban, à la prochaine incartade de ce genre .
Nous vous laissons seuls juges de la sévérité de cette double peine…
-4 Commentaires-
Ne jamais toucher à la chatte de Rusard, sans en subir ses foudres. Le procès devrait être bien animé x). Bizarre, que Miss neuf rose n’est pas eu son mot à dire…
Je ne sais pas lequel des deux je déteste le plus. Mais Rita est horrible je soutiens Monsieur Rusard !
La peine semblé juste, il est grand temps de faire amende honorable !
Je trouve que Rita et la gazette du sorcier mérite bien cette sentance surtout Rita (que-ce que je l’aime pas celle la) et puis ça lui apprendra a faire de la diffamation