Interview spéciale fête des Grands-mères : quand Augusta Londubat se fait papoter.
Mes chers lecteurs, Moi, moi, moi et moi toujours à la page, vous offrons aujourd’hui une interview inédite, délicieusement menée par votre fidèle plume à papote. Vous n’êtes pas sans ignorer que demain nos chères grands-mamans seront à l’ordre du jour. Si bien que votre merveilleuse et intelligente Rita a eu la judicieuse idée d’inviter Mrs Augusta Londubat pour une interview spéciale. Gourmande, mais nous le savions déjà grâce à son petit-fils, Mrs Londubat nous a donné rendez-vous à la terrasse de Florian Fortarôme.
Rita Skeeter accompagnée de sa plus fidèle associée : Mrs Londubat, merci de nous accorder cette interview, laquelle honore ce merveilleux jour qu’est la fête des grands-mères. La Gazette, ainsi que mes chers lecteurs sont assoiffés ! Tout le monde connaît l’histoire de Frank et Alice Londubat, lesquels je le rappelle, on était effroyablement torturés par des mangemorts sans jamais relever la moindre information. Un courage impensable et que très peu pourraient reproduire. Comment faites-vous pour regarder votre petit-fils chaque matin ?
Mrs Londubat, tenant fermement son sac-à-main : Comme je vous regarde vous, Miss Skeeter.
Rita Skeeter : Vous élevez votre petit-fils depuis sa naissance. N’avez-vous aucune fois pensé à le renier face aux considérables échecs dont il a été l’objet ? Mrs Londubat, nos chers lecteurs voudraient connaître vos secrets, ce qui vous rend si exceptionnelle, au point de piéger des Aurors comme Dawlish ?
Mrs Londubat : Mon petit-fils ne sera assurément jamais à la hauteur de ses parents qui étaient de brillants sorciers. Il est empoté, étourdi, distrait et beaucoup trop sentimental. La jeunesse est devenue beaucoup trop sentimentale et fainéante. Vous savez, ils auraient dû être menés à la baguette bien plus tôt ! Nous avons oublié d’être strictes, Dumbledore refusait de l’être. Un grand homme, c’est certain, mais laxiste quand il s’agissait de l’éducation des enfants. Ils doivent apprendre la discipline ! Cela m’a sauvée bien des fois. Oh Dawlish ? Vous voilà bien curieuse Miss Skeeter. Tout est dans le sac à main. Mais je ne vous révèlerai pas mon secret Miss Skeeter, sauf si vous promulguez le port de chapeau orné d’un animal empaillé.. *Elle se redresse soudainement, comme prête à s’engager pour la cause, son regard s’armant de détermination.*… bien plus agréable à la vue que tout ce que ces enfants osent mettre, à croire qu’ils cherchent à pallier le manque de leur cervelle. J’ai toujours essayé de faire porter le chapeau à mon petit-fils, et ce n’est peu dire, mais il a toujours refusé. Ce petit a été fort mal élevé ! Mais vous, Miss Skeeter, vous êtes une reportrice de goût, vous savez là où je veux en venir n’est-il pas ? Le chapeau doit revenir à la mode avant que la décadence ne souille nos rues. Redressons la discipline ma chère.
Votre Rita ne se laisse évidemment pas défaire face à tant de flatteries. Pour vous, mes chers lecteurs, je me suis aventurée sur des chemins bien sinueux !
Rita Skeeter : Est-ce la discipline qui a conduit votre petit-fils à enseigner à Poudlard en tant que botaniste ? Est-ce là rendre hommage à ses courageux parents que de s’occuper des épines d’une rose ? Tout au plus que risque-t-il ? L’évanouissement face à de la mandragore ? Ne croyez-vous pas qu’une autre raison se cache derrière ce choix plutôt douteux ? Après tout, la mandragore est réputée pour ses effets et expliquerait non seulement les choix du Professeur Londubat mais également son incapacité constante à être un réel sorcier doué de sa baguette.
Mrs Londubat reste silencieuse et commence à taper nerveusement la table de ses longs doigts fins. Aurions-nous posé une question indélicate ? A-t-on ici l’échec Londubat ? Cela expliquerait l’air émacié de la vieille femme et prouverait son incapacité à élever son petit-fils à son image, ce qui assurément soulignerait l’envie de reniement depuis longtemps présente et soupçonnée. Mes chers lecteurs, l’analyse vous revient !
Rita Skeeter : Mrs Londubat est-il vrai que vous êtes une professionnelle de la Beuglante ? Est-ce que cela fait aussi partie des prérogatives des grands-mères ou est-ce simplement une lubie consistant à humilier pour mieux régner. Car au mieux, c’est un concept d’éducation usité mais entièrement obsolète et passé comme celui qui l’utilise ; au pire c’est un abus de pouvoir qui en dit long sur les sévices exercés sur votre petit-fils. Pensez-vous que c’est là ce qu’aurait fait votre fils ?
Mrs Londubat, une fois de plus, a refusé de nous répondre et est allée jusqu’à nous menacer de subir le même sort que John Dawlish. Les grands-mères ne sont décidément plus ce qu’elles étaient. A coup sûr, le surpoids de Londubat fils n’est pas dû aux cookies de sa grand-mère. Mais alors que dissimule la famille Londubat ? Neville Londubat serait-il victime d’un quelconque abus ? Est-ce là la raison de son incompétence persistante ? Moi, moi et moi allons enquêter sur ce fait, mes adorés. Votre Rita rendra justice ! En attendant, une bonne fête aux grands-mères gâteuses et pleines de bons sentiments.
Avec toute ma dévotion,
Fidèlement vôtre,
Rita Skeeter
Reportrice à la Gazette du Sorcier.
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